Les différences fondamentales entre l’équitation western et l’équitation classique

Au premier abord, un cheval reste un cheval, peu importe la discipline… Pourtant, lorsqu’on s’intéresse de plus près aux différences entre l’équitation western et l’équitation classique, on se rend vite compte que ces deux mondes renferment leurs propres codes, traditions et philosophies. Découvrons dès à présent les différences importantes entre ces deux univers.

Des chevaux au caractère bien trempé

Le cheval de l’équitation classique se doit d’être élancéfringant et racé. Son élégance naturelle se marie à la perfection avec les figures techniques qu’exigent cette discipline. Pour assurer son confort et son bien-être, un box bien entretenu et une litière de chanvre est souvent préférée en raison de ses propriétés absorbantes et hypoallergéniques.

À l’inverse, le cheval habitué à l’équitation western troque l’apparence svelte pour un physique trapu et musculeux, hérité du rude labeur des grands espaces. Son caractère placide et son mental d’acier ont été façonnés par des heures de randonnée à travers les étendues arides du Far West. 

Les Quarter Horses, Appaloosas et autres races emblématiques de l’Ouest ont dû prouver leur endurance à toute épreuve aux côtés des célèbres et intrépides cow-boys.

La polyvalence et la docilité restent des qualités prisées dans les deux disciplines. Après tout, un cheval de compétition se doit d’être avant tout un partenaire de confiance pour répondre aux sollicitations de son cavalier !

Cowboy sur son cheval dans un environnement sec admirant l'horizon

Un style vestimentaire bien différent

Les tenues des cavaliers reflètent l’essence même de chaque style de monte. Concernant l’équitation classique, l’élégance et la rigueur sont de mise avec le traditionnel tailleur-pantalon et les bottes d’équitation. Le haut du corps droit, le buste cambré, le visage impassible, tout incarne la noblesse à cheval.

À l’inverse, le cavalier western lâche la bride sur l’étiquette. Vêtu d’un jean usé jusqu’à la moelle, de santiags salies par la poussière des grands espaces et coiffé d’un mythique chapeau de cow-boy, il transpire une aura de liberté à l’état brut. Seule compte ici l’authenticité du lien avec sa monture…

Deux philosophies, une même passion

Bien que les approches diffèrent, les équitations western et classique poursuivent un même but : développer une relation de confiance absolue avec le cheval. Mais la différence réside dans l’approche pour y parvenir.

Du côté classique, la recherche de la perfection technique prime. Chaque mouvement est méthodiquement travaillé et décortiqué dans les moindres détails. Le cheval doit intégrer un langage codé qui reposent essentiellement sur les impulsions des jambes et des rênes du cavalier.

À l’Ouest en revanche, le dressage mise davantage sur l’instinct et la lecture du langage corporel. Par de subtiles mouvements du buste ou des jambes, le cavalier communique ses intentions à une monture habituée à déchiffrer ces signaux invisibles. C’est une véritable communion qui laisse également la part belle à l’improvisation, dans la plus pure tradition des grands espaces.

Deux cultures, un même respect

En fin de compte, malgré leurs différences culturelles marquées, l’équitation western et l’équitation classique se rejoignent sur l’essentiel : le respect inconditionnel du cheval. Peu importe son apparence ou son style de dressage, cette noble monture reste au cœur des préoccupations de tous les cavaliers dignes de ce nom.

Alors, plutôt équitation western ou classique ? Peu importe que vous soyez amoureux des vastes plaines ou fin connaisseur des races européennes, vous pouvez aimer les deux !

Le cheval de Camargue

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